Le président de la Confédération africaine d’Athlétisme (CAA) était à Brazzaville pour exprimer au ministre des Sports et de l’éducation physique son souhait de voir l’héritage qu’il avait laissé à Brazzaville reprendre très vite ses droits.
« Je suis venu plaider pour la reprise de mon meeting international que j’ai laissé ici comme héritage des championnats d’Afrique de 2004 », a-t-il déclaré le 30 octobre à sa sortie de l’audience. Hamad Kalkaba Malboum est sorti de cet entretien très confiant quant à la reprise du meeting. « Le ministre je l’ai connu, quand il était maire de Brazzaville. Il nous a soutenus pour l’organisation du meeting international de Brazzaville. Il est maintenant ministre des sports. Il connait notre sport, je ne pourrais pas avoir meilleure oreille pour apporter mes doléances pour le développement de l’athlétisme africain et aussi pour d’autres ambitions que j’ai pour le sport africain », a-t-il souligné.
Outre le Meeting international élevé au fur des éditions Grand prix CAA par la Confédération africaine d’Athlétisme, les deux personnalités ont également échangé sur le développement du sport au Congo, en Afrique centrale et aussi sur le continent. Le président de la CAA a inscrit sa mission à Brazzaville sous le signe de prolongement de l’action qui a été menée par la capitale congolaise. Brazzaville qu’il a qualifié d’une ville sportive, a accueilli les 14emes championnats d’Afrique d’Athlétisme en 2004 et en 2015 les cinquantenaires des Jeux africains.
« Je suis très heureux de revenir à Brazzaville, une ville que j’aime beaucoup. Brazzaville c’est une ville mythique pour le sport africain. Si les Jeux africains existent aujourd’hui, c’est grâce à Brazzaville en 1965. Donc venir rencontrer le ministre des Sports, c’est toujours dans l’intérêts de prolonger l’action qui a été menée par ce pays dans la promotion du sport africain », a-t-il justifié.