Le Dr en sciences de gestions axées sur l’environnement, Maurice Itous Ibara, a présenté cette initiative le 19 novembre à Brazzaville.
Organisé par l’Académie des sciences et des arts du Congo (Asac), le programme s'étend jusqu’à 2050. L’objectif de cette première révolution scientifique et industrielle de l’Afrique dénommée « Révolution de l’environnement » est de décarboner les énergies pour une économie mondiale saine promouvant la lutte contre le réchauffement climatique. Prenant la parole pour la circonstance, le Dr Maurice Itous Ibara, président de l’Asac, a déclaré que la révolution scientifique est le moteur du progrès de l’humanité, avant d'ajouter qu'elle implique une rupture totale d'avec les connaissances anciennes.
L’intérêt de la révolution industrielle en Afrique
L'orateur a insisté sur l'importance d'une révolution industrielle en relevant, entre autres, les avantages ci-après: placer le Congo au premier plan des pays producteurs d’énergies renouvelables ; permettre à l’homme noir en particulier et l’Africain en général d’augmenter la liste mondiale des chercheurs de renommée par sa participation au développement des États et des continents ; faire accéder à long terme le Congo en particulier et l’Afrique en général parmi les leaderships économiques et aussi parmi les États réceptacles de la science infuse ; faire aboutir une transformation profonde et une croissance économique de rang mondial au Congo ; faire hisser le Congo à atteindre un boum pétrolier jamais connu dans l’histoire des nations, avec un niveau de famine au point zéro ; permettre le Congo d’enrayer les crises économiques.
Quant à la problématique que pose la révolution industrielle africaine, elle est celle de l’environnement et ses ressources naturelles dont les plus polluantes sont utilisées au plus grand pourcentage (85%) contre les énergies renouvelables et saines (15%). L’Afrique pourrait-elle renverser cette tendance au XXIe siècle et au troisième millénaire ? Telles sont entre autres questions que se sont posées plusieurs intervenants.
Abordant le point sur des travaux ou projets industriels à réaliser, Maurice Itous Ibara a noté les avions, les trains et les automobiles du futur qui seront non polluants.
Notons que plusieurs universitaires et chercheurs ont apporté des contributions et fait des propositions pertinentes allant dans le but de soutenir le projet de Maurice Itous Ibara. Il s'agit notamment du Pr Mukala Kadima Nzuji; de Makouala Dingu, secrétaire perpétuel de l'Asac; d'Elvis Brunell Natou, musicologue spécialiste du système tonal des musiques des traditions africaines sur la « Sciences de la musique africaine » et du Dr Didier Ngalebaye, maître-assistant, enseignant de l’épistémologie et philosophie du langage à l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville.