Face aux défis, la présidente de l’assemblée générale des Nations unies, Maria Fernanda Espinosa, a estimé, le 21 novembre, qu’un effort multilatéral permettra au monde de trouver des solutions pour lutter contre le changement climatique et les migrations.
« Nous vivons des temps difficiles et nous ne pourrons résoudre les problèmes communs que par un effort multilatéral », a déclaré Maria Fernanda Espinosa, lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York.
Elle a mis en exergue deux événements importants qui vont se dérouler en décembre, à savoir la Conférence sur le climat à Katowice, en Pologne, et la Conférence sur les migrations internationales à Marrakech, au Maroc. « Une action urgente en matière d’environnement est l’une de mes sept priorités et nous avons besoin d’un engagement fort en faveur de la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Comme je l'ai déjà dit, l'Accord de Paris n'est pas suffisant, nous devons aller aussi vite que possible vers une économie verte, générant des technologies et une énergie propre qui créeront également plus d'emplois », alerte-t-elle, avant d'ajouter: « C'est une situation gagnant-gagnant, mais nous devons agir rapidement pour empêcher les températures d'augmenter de plus de 1,5º Celsius ».
S’agissant de la Conférence de Marrakech, elle a rappelé que les Etats membres devaient y adopter le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. « Il s'agit d'un accord historique qui nous aidera à faire en sorte que les droits des migrants partout dans le monde soient sauvegardés et traités équitablement », a-t-elle affirmé.
« Parallèlement au changement climatique et à la réforme de l’ONU, le renforcement du multilatéralisme a été l’une des priorités les plus mentionnées par les dirigeants mondiaux lors du débat général de l’assemblée générale des Nations unies en septembre », a-t-elle rappelé.