La chambre a rejeté, à la majorité, le 16 janvier, la requête du procureur de maintenir l'ex-président ivoirien et l'ancien leader des Jeunes patriotes en détention. Elle a demandé au greffe de la Cour pénale internationale (CPI) de garantir leur retour au siège de la Cour quand cela sera nécessaire.
L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, et l’ex-leader des Jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, toujours en détention à la CPI, ont été acquittés le 15 janvier à La Haye. Ils faisaient l’objet de poursuites concernant leur rôle dans la gestion de la crise postélectorale de 2010-2011 dans leur pays.
Le 16 janvier, dans la matinée, le bureau du procureur a fait savoir, dans une requête écrite, son intention de déposer une demande d’appel de la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
Pour la défense, au contraire, Laurent Gbagbo a été acquitté. Il a été reconnu innocent et doit donc être libéré, estimant que dans ces conditions, cela n’a aucun sens de penser qu'il veuille se soustraire à la justice. Les mêmes arguments ont été repris par la défense de Charles Blé Goudé.
Les deux accusés se sont même dit prêts si besoin à signer un document écrit dans lequel ils s'engageraient à revenir à la CPI en cas d’un nouveau procès. La décision devrait être rendue publique après 15h, heure de La Haye, ce mercredi.