Elu le 8 janvier dernier, Andry Rajoelina, le nouveau président malgache a prêté serment le 19 janvier, devant les représentants de trente-cinq pays et organisations internationales, à Antananarivo.
Cinq chefs d’Etat africains ont pris part à la cérémonie (Guinée, Ghana, Zambie, Namibie, Comores), ainsi que l'ancien président français, Nicolas Sarkozy. '' Les Malgaches viennent de vivre, pour la première fois de l’histoire du pays, une alternance démocratique et une passation pacifique entre deux présidents élus'', a souligné Andry Rajoelina. '' Une nouvelle page de l’histoire de notre pays est en train de s’ouvrir. On m’appelle TGV, seul je marche vite mais ensemble nous irons loin », a-t-il déclaré. '' Comme un bateau à voile, le peuple malagasy vacille. Tangue. Mais jamais il ne sombre. Je serai un capitaine digne de leur confiance. Je vous conduirai à bon port, le port du développement, le port de la croissance, le port de l’émergence et le port de la réussite'', a-t-il assuré. Dans son programme baptisé « Initiative pour l’émergence de Madagascar », le nouveau président vise le développement économique et social du pays, qui se place à la 161e position sur 189 pays selon l’indice de développement humain des Nations unies. Durant sa campagne, le président a vanté les mérites des financements privés. Parmi les défis qui attendent le nouveau président, il y a le défi environnemental et le défi des droits de l'homme. Mais l'aide internationale reste fondamentale pour Madagascar. On parle de la préservation des ressources naturelles du pays, à commencer par sa forêt, qui souffre d'un vaste réseau de trafics. Puis, il y a la question des droits de l'homme. La nomination du nouveau Premier ministre devrait avoir lieu le 23 janvier, et la composition du gouvernement, le 26 janvier.