À l’image de ce qui se passe dans des marchés de la ville, où certains jours sont consacrés à leur assainissement, plusieurs sites rendant la ville très sale, nécessitent des opérations de désherbage et de curage des caniveaux
De hautes herbes aux abords des rues et le long des rivières traversant de part en part la ville, donnent l'impression que la ville océane souffrirait d’un réel manque d’entretien. « Malgré quelques rares endroits assainis, dans l’ensemble, il faut reconnaître que la ville d’une façon générale, est sale. On y voit à des endroits différents soit des tas d’immondices, soit des herbes débordantes, qui nous feraient croire que l'on est dans la brousse. Pourquoi ceux qui en ont la responsabilité ne se préoccupent-ils pas d'opérations d'assainissement ? », s’est interrogé un Ponténégrin. Ce dernier pense que la capitale économique devrait être l’une des villes les plus propres du pays.
D'autres exemples corroborent cet état d’insalubrité, comme une portion du tronçon routier de l’avenue allant de l’hôtel Elaîs à l’avenue Mâ-Loango, l’avenue Bord-Bord en face du centre des sapeurs-pompiers, les rives bourrées en herbes et immondices des rivières Tchinouka et Bakadila, les herbes flottantes sur les eaux au quartier Saint-Pierre, les rives de la rivière se trouvant entre le tronçon routier du rond-point Guenin et du rond-point Sympathique, l’espace se trouvant sur l’avenue Savon au croisement de l’avenue Jean-Félix Tchicaya au niveau du pont, la bordure extérieure du lycée technique commercial du côté du stade V.-Club, sans oublier plusieurs points d’intersection d'avenues en centre-ville.
« La ville souffrirait peut-être d’un manque de matériel adéquat pour son assainissement, cette question n'étant pas une priorité au niveau des décideurs municipaux. Même les inondations que nous subissons souvent à la moindre pluie, seraient dues au bouchage des rivières et à un manque d’entretien », a déclaré un autre habitant victime des eaux de pluie dans la nuit du 4 au 5 mars dernier.
Sur quelques marchés de Pointe-Noire, on ne peut que constater des mauvaises odeurs, des tas d’immondices et de la saleté de toute sorte, à côté des vieilles mamans qui vendent légumes, safous, avocats, maniocs, oignons, tomates...