Le groupe français Veolia va quitté définitivement le Gabon et après avoir cédé ses parts à l'Etat gabonais.
L'Etat gabonais a rompu unilatéralement le contrat qui les liait après avoir réquisitionné les locaux de Veolia, qui détient 51% des parts dans la Société d’énergie et d’eau du Gabon. Une action judiciaire a démarré en mars 2018. Les deux parties se sont entendus le 19 février, avant le terme de l’action judiciaire.
Veolia Africa qui a passé vingt ans au Gabon, va céder la totalité de ses parts à l’Etat gabonais. L'entreprise avait le monopole de la distribution d’eau et de l’assainissement. Le gouvernement gabonais lui reproche de n'avoir pu réduire les coupures d'eau et d'électricité, et l'accuse d'avoir commis des dégâts sur l'environnement sur des sites exploités. Des accusations rejetées par Veolia.
Suite à la décision du Gabon de résilier le contrat, la filiale locale de Veolia avait déposé, en mars 2018, une demande de conciliation auprès du centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements, une instance de la Banque mondiale.
Les autorités gabonaises justifient cette décision par une ''dégradation de la qualité du service rendu aux usagers et (... ) pollution sur son sol ''. Le secrétaire général de Veolia Helman Le Pas de Sécheval avait qualifié les accusations de ''diffamation''.