Évoquant les manifestations dénonçant un éventuel cinquième mandat du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, le chef de la diplomatie française a rappelé que « l' Algérie est un pays souverain, libre de choisir ses dirigeants ».
Pour le ministre français des Affaires étrangères, « l'Algérie est un pays souverain et c'est au peuple algérien, et à lui seul, qu'il revient de choisir ses dirigeants et son avenir, c'est au peuple algérien de définir ses aspirations, ce qui implique la transparence et la liberté du processus » , a-t-il dit lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.
Il a rappelé combien la stabilité de l'Algérie était essentielle pour la France. «L'Algérie est un pays ami auquel nous rattachent des liens multiples. Et évidemment, ce qui se passe en Algérie a des liens directs et un fort retentissement en France, nous le constatons », a-t-il souligné. Ajoutant que « L'Algérie est un pays clé en Afrique et en Méditerranée (...). C'est pourquoi la stabilité, la sécurité et le développement de l'Algérie sont tout à fait essentiels ».
En provenance de Genève, en Suisse, l'avion du président Abdelaziz Bouteflika a atterri, le 10 mars, sur la base militaire aérienne de Boufarik, à une quarantaine de kilomètres au sud d'Alger. Dans sa lettre lue le 3 mars, à la télévision nationale, Abdelaziz Bouteflika a annoncé que si le peuple algérien lui renouvelle sa confiance, le 18 avril, il s'engage à organiser « une élection présidentielle anticipée ».