Les deux parties, y compris le Portugal, ont signé le document à Maputo, en présence de deux cents entrepreneurs mozambicains et internationaux; du ministre des Finances et de l'économie du Mozambique, Adriano Maleiane; du vice-président de la BAD, Mateus Magala; et du secrétaire d'État aux Affaires étrangères du Portugal, Teresa Ribeiro.
Le pacte lusophone est une plate-forme de financement associant la Banque africaine de développement (BAD), le Portugal, l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée Bissau, la Guinée équatoriale, le Mozambique et Sao Tomé-et-Principe. L'objectif est de proposer des solutions d'atténuation des risques, des produits d'investissement et une assistance technique pour accélérer le développement du secteur privé.
La secrétaire d'État aux Affaires étrangères du Portugal, Teresa Ribeiro, a indiqué que "le gouvernement portugais a alloué quatre cents millions d'euros de garanties et d'autres mécanismes de partage des risques dans le budget national 2019 pour soutenir la mise en œuvre du pacte".
Le vice-président de la BAD, Mateus Magala, a, pour sa part, souligné que ''Le pacte marque un nouvel accent sur les besoins du secteur privé des pays africains lusophones, visant à construire un marché plus vaste et à accélérer la circulation des idées et de la technologie, ainsi que du capital''.
Adriano Maleiane, quant à lui, a exprimé sa satisfaction de voir son pays être choisi en premier pour la signature de ce pacte. "Je suis fier que le Mozambique soit le premier pays africain lusophone à signer les protocoles de mise en œuvre du Pacte, ce qui nous permet de progresser dans la mise en œuvre'', a déclaré le ministre mozambicain des Finances et de l'économie.
Les projets éligibles doivent concerner des secteurs tels que les énergies renouvelables, l'agroalimentaire et l'agriculture, chaînes de valeur, eau et assainissement, infrastructures, tourisme et technologies de l'information et de la communication.