La Fédération congolaise de volleyball (Fécovo) a organisé, en partenariat avec la vétérane 2018-2019, Sara Ahoui, un tournoi des centres de formation de volleyball, du 21 au 22 mars à Brazzaville. Dans le cadre de cette compétition, la vétérane a animé une conférence de presse au cours de laquelle elle a justifié le choix porté sur les plus jeunes.
Au cours de son échange avec les journalistes, Sara Ahoui a soutenu que ce tournoi avait pour but de contribuer à la formation des jeunes dont l’âge varie entre 8 et 14 ans, précisément les benjamins, les minimes et les cadets. Ce genre d’initiatives, a-t-elle expliqué, suscite des vocations et le volleyball a besoin d’être pratiqué par un plus grand nombre parce que c’est un sport noble. Selon elle, ce sport développe le fair-play et le savoir vivre dans l’esprit des enfants. « Je souhaite que les enfants s’imprègnent de ce sport et qu’ils l’aiment davantage, à travers une pratique habituelle. Ce tournoi est un investissement à long terme du fait qu’il fait la promotion du volleyball et suscite le désir auprès des enfants », a précisé Sara Ahoui.
Au-delà du sport, cette compétition qui s'est déroulée au gymnase Henri-Elendé visait le brassage des enfants venus de plusieurs centres de formation de Brazzaville. C’est également la réponse à un problème de ressources humaines parce que cela concerne les plus jeunes, donc les futurs athlètes.
Avec la fédération, Sara Ahouoi réfléchit à l'organisation d’un tournoi national pour le renforcement des liens de fraternité entre les enfants. Une manière, a-t-elle dit, de faire la promotion du sport. Aussi a-t-elle visité trois centres de formation, sur les six que compte Brazzaville, avant d'aller rencontrer à Madingou, dans la Bouenza, les enfants des centres de formation venus de Pointe-Noire, de Dolisie et de la Lékoumou.
La Fécovo, a ajouté la vétérane, souhaite réaliser plusieurs activités mais se trouve confrontée au manque de moyens matériels et financiers. « Le volleyball a vraiment besoin d’appui, nous avons besoin d’aide. Nous attendons impatiemment les mécènes, les subventions et les sponsors », a –t-elle lancé, avant de conclure : « Je suis le fruit du volleyball car ce sport m’a tout donné. Je me revois à travers ces enfants. L’avenir, ce sont les enfants. Si on leur donne tous les moyens possibles, c’est notre pays qui gagnera ».