L'information a été livrée par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), s'appuyant sur son rapport 2019.
La République sud-africaine est le pays qui a réalisé de meilleurs progrès, tenant compte des cinq critères qui permettent d’évaluer les politiques d’intégration sur le continent, selon la CEA, à savoir l’intégration du commerce; du développement des infrastructures régionales; productive; de la libre circulation des personnes et macroéconomique.
Sur le plan régional, c’est la Communauté de développement d’Afrique australe qui occupe la première place des régions les plus intégrées du continent. Toutefois, les performances globales restent assez faibles par rapport aux objectifs fixés.
Les causes de cette contre-performance des pays africains sont multiples, notamment la lenteur dans la ratification du protocole de l’Union africaine sur la libre circulation des personnes.
Signé en mars 2018 par vingt-sept pays, le protocole reste encore sujet à des réticences au sein de la majorité des Etats membres.
La CEA cite le déficit des infrastructures sur le continent comme '' obstacle majeur au commerce intra-régional". Le Soudan du Sud est le pays qui affiche le taux d’intégration le plus faible, en raison de ses mauvaises performances en matière d’infrastructures régionales et d’intégration financière.