La Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos) a tenu, du 27 au 28 mars dans la capitale camerounaise, son sixième atelier axé sur le bilan de sa stratégie de communication.
Organisé par l’Agence de coopération allemande, l'atelier a réuni une dizaine de professionnels des médias venus du Congo, de la Centrafrique, de la République démocratique du Congo et du Cameroun. A cette occasion, le bilan des activités prévues dans la feuille de route 2018 a été dressé et la feuille de route 2019 élaborée.
La rencontre a permis également de faire le point sur le fonctionnement du réseau des communicateurs de la Cicos, pour en améliorer la qualité en vue d’assurer une médiatisation optimale des activités de cette organisation dans ses Etats membres. Cet exercice a donc permis aux participants d’identifier les entraves, tout en proposant des solutions pour les surmonter et améliorer les résultats sur le terrain.
Au terme de cette session, à la lecture du dernier rapport d’évaluation 2018, il ressort que les activités réalisées sont estimées à 47,5%. Un taux qui s’explique par la faiblesse des activités programmées par la Cicos l'année dernière, la faiblesse au niveau du suivi mais également le manque d’interlocuteurs dans les pays membres ainsi que des moyens matériels et financiers.
Adoptant la feuille de route 2019, les participants ont formulé les recommandations ci-après : renforcer les capacités des membres du réseau sur les nouvelles technologies ; renforcer les liens de collaboration avec les points focaux ainsi que les membres du Comité de direction ; organiser un séminaire de formation et de sensibilisation des journalistes du réseau élargi aux autres médias de la sous-région, sur le système d'information hydrologique du bassin du Congo et ses produits.
Clôturant les travaux, le représentant de la secrétaire générale de la Cicos, Blaise Léandre Tondo, a salué l’esprit de convivialité qui a caractérisé les travaux et exhorté les participants à mettre en œuvre la feuille de route 2019.