Le ministre français de l'Economie et des finances a déclaré que ''la zone franc est un élément de stabilité pour ses États membres, mais il est toujours possible de l’améliorer''.
''La France est ouverte à des initiatives d'amélioration de la zone franc CFA, mais il incombe à ses États membres de décider sur ce sujet'', a estimé l'argentier français, lors de son déplacement à Niamey, au Niger, pour une réunion avec ses homologues de la zone et les gouverneurs des banques centrales.
Tous les États membres ont réaffirmé leur attachement à cette zone. D'abord, "c'est de la stabilité, c'est un moyen de lutter contre l'inflation'', a souligné Bruno Le Maire.
Selon lui, la zone franc permet aux investisseurs ''de venir plus facilement dans les États qui en sont membres''. Dans le même temps, il a pensé qu'il était ''bien sûr'' possible de l'''améliorer''. Ajoutant : ''Est-ce que nous sommes ouverts à des améliorations? Bien sûr aussi, mais c'est aux États membres de décider''.
À l'heure actuelle, quatorze pays africains, dont douze anciennes colonies françaises, utilisent le franc CFA comme monnaie officielle. Sa valeur étant indexée sur l'euro, les économies africaines concernées restent dépendantes de la politique monétaire européenne. En février dernier, le vice-président du Conseil italien, Luigi di Maio, a accusé Paris d'utiliser ''le franc des colonies», afin de ''financer sa dette publique''.