Le président algérien va quitter ses fonctions avant l'expiration de son mandat, a annoncé la présidence dans un communiqué relayé par l'agence de presse officielle l'APS.
La déclaration était la principale revendication de la rue qui réclame aussi la fin du "système" au pouvoir. Elle intervient après l'annonce de la formation d'un nouveau gouvernement, composé de technocrates pour l'essentiel. Des "mesures pour assurer la continuité du fonctionnement des institutions de l'État durant la période de transition'', ont été prises, a indiqué le communiqué, précisant que cette "démission (...) interviendra avant le 28 avril 2019".
Loin du rajeunissement, cette annonce n'a pas calmé la colère de la rue. Un quart des postes reste toujours occupé par des ministres de la précédente équipe.
Au pouvoir depuis vingt ans, Abdelaziz Bouteflika est confronté depuis le 22 février à une contestation inédite, réclamant son départ et celui de son entourage et plus largement celui du "système" au pouvoir.
Ni la date de sa démission ni les "décisions importantes" qui seront prises avant n'ont, cependant, été précisées.