Sur deux cents dossiers soumis à l’appréciation de l’organisme indépendant par les postulants au financement du Projet de développement de l’agriculture commerciale (Pdac), cent onze ont été approuvés.
La commission de validation des plans d’affaires a tenu sa première session, le 5 avril à Brazzaville, sous la présidence du ministre d'Etat, minitre de l’Agriculture et de l’élevage, Henri Djombo.
Parmi les plans des groupes de producteurs et des micro, petites et moyennes entreprises choisis, trente-six portent sur le manioc, vingt-sept sur le maraîchage, neuf dans la production d’œufs de table, huit dans la pisciculture, etc.
Le coût nécessaire pour financer ces activités est évalué à 2 160 389 245 FCFA dont 1 889 078162 sera apporté par le projet et 271 311 083 par les bénéficiaires. Par contre, aucune contrepartie ne sera exigée aux entreprises ou groupes de producteurs autochtones, conformément à l’accord de financement signé entre le Congo et la Banque mondiale (BM).
Le ministre de l’Agriculture et de l’élevage a, par ailleurs, invité les bénéficiaires à accélérer le processus de signature des accords avec le Pdac pour rendre effectif le projet « Les acteurs ruraux attendent les résultats de cette première expérience. Il n’est donc pas question de bénéficier des fonds pour changer d’objectifs comme c’était le cas avec le Fonds de soutien à l’agriculture », a-t-il interpellé.
D’une durée de cinq ans (2017-2022), cofinancé par le Congo et la BM à hauteur d’environ cinquante-cinq milliards francs CFA, le Pdac a pour objectif d'améliorer la productivité des agriculteurs et l’accès aux marchés des groupes de producteurs et des micro, petites et moyennes entreprises agroindustrielles.
Signalons que cinq cent mille individus tireront directement profit de ce projet qui adhère notamment à la stratégie agricole nationale et au Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine décliné dans le Plan national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle adopté en 2015.