Pour Juba, une implication accrue dans les échanges commerciaux régionaux et mondiaux aiderait à assurer la stabilité économique et sociale nécessaire en vue d'améliorer la sécurité et le développement.
Le sous-secrétaire du ministère du Commerce et des affaires d'Afrique de l'est, Mou Mou Athian, a déclaré à Juba, la capitale du Soudan du Sud, que le pays cherchait désormais à adhérer à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Ce qui lui donnerait l'accès à des capitaux et à des marchés.
"Nous devons nous ouvrir activement et être connectés au reste du monde, c'est la condition requise pour lancer et maintenir la croissance économique nécessaire afin de promouvoir la stabilité économique et sociale", a-t-il dit. "L'adhésion du Soudan du Sud à la CAE et sa recherche d'adhésion à l'OMC est notre manière de dire au monde que nous nous sommes engagés à entreprendre les réformes nécessaires qui nous permettront d'attirer les investissements, et d'étendre notre marché pour faire des affaires entre le Soudan du Sud et le reste du monde", a-t-il ajouté.
Juba a déposé sa candidature à l'OMC en 2015. "Nous avons besoin d'un accès à un marché étendu, c'est pourquoi nous avons adhéré à la CAE en 2016 et nous cherchons maintenant à adhérer à l'OMC", a-t-il dit. Le gouvernement s'emploie à consolider l'Etat de droit et à améliorer les systèmes de transparence et de traçabilité afin de restaurer la confiance des investisseurs mise à mal par le conflit éclaté en décembre 2013. Une économie fermée décourage les investissements. Le Soudan du Sud, pays enclavé, pourrait cependant bénéficier davantage de la CAE et du commerce mondial avec ses vastes réserves pétrolières, ses troupeaux de bétail, son miel et son poisson.