A l’issue d’un sommet organisé à Dubai, aux Emirats arabes unis, les deux parties ont débattu des stratégies visant à améliorer l'accès aux soins de santé équitables et de qualité en Afrique, et à autonomiser les femmes et les filles dans l’éducation.
Le sommet a réuni des épouses des chefs d’Etat de quinze pays (Botswana, Burundi, Centrafrique, Congo, Gambie, Ghana, Guinée, Liberia, Malawi, Mauritanie, Namibie, Niger, Sierra Leone, Zambie et Zimbabwe). Il a été organisé par Merck Foundation, la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne.
Le Congo a été représenté par l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, présidente de la Fondation Congo Assistance et de l’Organisation des premières dames d'Afrique contre le VIH /sida-Congo.
Au cours de leur réunion, les premières dames d’Afrique ont également parlé de la formation des médias qui seront capables de reporter cette question sensible de l’infertilité.
En effet, ce programme de formation sera axé sur les normes internationales et l’éthique des médias pour aborder les questions sensibles telles que l’infertilité en Afrique. Il est conçu pour aider les journalistes à comprendre les problèmes d'infertilité dans les communautés africaines et à apprendre les meilleures pratiques médiatiques sur la question.
Les premières dames ont saisi l’occasion pour partager leurs expériences, discuter des défis et définir des solutions pour assurer une amélioration continue et échanger sur des aspects variables de différentes cultures, afin de localiser des messages spécifiques susceptibles de sensibiliser à la santé et de créer un changement de culture pour l'autonomisation des femmes et filles en Afrique.
Par ailleurs, un programme de formation spécial a été également organisé pour les équipes techniques des premières dames, afin de leur permettre d’atteindre les objectifs convenus et le suivi des programmes de renforcement des capacités de la Fondation Merck dans différents secteurs.
La campagne « Merck », bénéfique pour le Congo
Lors d’une réunion bilatérale de travail, Antoinette Sassou N’Guesso et la PDG de la Fondation Merck, Dr Rasha Kelej, ont posé les jalons du futur partenariat entre leurs deux structures. Celui-ci portera sur la formation des médecins congolais dans plusieurs spécialités (oncologie, infertilité humaine, pathologie cardiaque et le diabète).
« Nous avons invité les premières dames africaines à devenir les ambassadrices de Merck et collaborer avec elles pour renforcer les capacités en matière de soins de santé, à briser la stigmatisation liée à l'infertilité et à autonomiser les femmes et les filles dans l'éducation, en mettant l'accent sur les Stim (Sciences, technologies, ingénierie, mathématiques) », a expliqué le Dr Rasha Kelej.
La première dame du Congo, pour sa part, s’est estimée heureuse de savoir que « la Fondation Merck aidera à former les médecins et les médias afin de sensibiliser la population congolaise aux problèmes de santé et d’améliorer les soins aux patients», ajoutant: « Cela s'avérera très bénéfique pour nos citoyens ».
L’initiative « Merck» vise à autonomiser les femmes infertiles à travers l’accès à l’information, à l’éducation et à la santé et le changement de mentalités. Cette initiative aide les gouvernements à définir des politiques visant à améliorer l'accès à des soins de fertilité réglementés, sûrs et efficaces.
En outre, elle définit les interventions visant à briser la stigmatisation autour des femmes infertiles et à sensibiliser la population à la prévention et la prise en charge de l'infertilité.
Merck est une entreprise leader en sciences et technologies qui fournit, depuis 1897, des services liés à la santé en Afrique. Avec une population qui croît plus vite que sur n’importe quel autre marché mondial et une classe moyenne en hausse, l’entreprise profite de plus en plus de l’esprit d’innovation du continent pour sensibiliser davantage à la santé et aider à répondre aux besoins médicaux non satisfaits.