L'État-major des armées de France a indiqué que ses deux appareils qui étaient dans la bande sahélo-saharienne vont être prochainement désengagés.
''Les hélicoptères Puma quittent définitivement le Sahel'', a ainsi résumé l’état-major. Le 21 avril dernier, les deux Puma ont donc quitté Gao, au Mali, pour rejoindre la base aérienne projetée de Niamey, au Niger, afin d’y être démontés en vue de leur retour en France.
A Gao, les militaires du détachement Puma ont commencé à mettre en caisse tout le matériel nécessaire à la mise en oeuvre de ces deux hélicoptères. ''Au cours des mandats successifs effectués au Sahel, les Puma ont été engagés sur l’ensemble du spectre des opérations héliportées, des missions de transport de matériel et de personnel et des évacuations médicales. Son canon de vingt millimètres lui a permis de réaliser des missions d’appui feu au profit des troupes déployées au sol'', a -t-il rappelé.
Le maintien en condition opérationnelle des Puma, avec leur quarantaine d’années de service, est devenu compliqué, avec, au premier semestre 2017, un taux de disponibilité technique tombé à 30,4%. ''J’ai pu constater que des hélicoptères Puma étaient cloués au sol par la faute d’une simple vis, dont les quantités étaient insuffisantes, et d’un pas de vis incompatible. S’il est difficile de savoir qui porte la responsabilité de cette situation, l’industriel indiquant avoir dû répondre à une situation d’urgence, les forces estimant de leur côté que la solution proposée n’est pas satisfaisante, il n’en demeure pas moins que des appareils sont immobilisés pour une vis'', avait souligné le sénateur Dominique de Legge, auteur d’un rapport sur la maintenance des hélicoptères militaires.