Entre Washington et Moscou, tout pousse à dire qu’il ne passe pas un jour sans que ne survienne une pomme de discorde : Ukraine, Syrie, Iran, la présidentielle américaine de 2016 qui a vu la victoire de Donald Trump sur des soupçons d’interférence de la Russie, les dossiers sont si nombreux et les intérêts entre les deux parties si divergents que l’on redoute parfois le retour à la guerre froide.
La visite effectuée par le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, à Moscou, le 14 mai, au cours de laquelle il a été reçu par le président Vladimir Poutine après une entrevue avec son homologue russe, Serguei Lavrov, atteste que les ponts ne sont pas totalement coupés entre la Russie et les Etats-Unis. Il reste à le prouver par des actes concrets.