Me Guy-Florent Magba dénonce le comportement antisocial de certains membres ainsi que le non-accompagnement du ministère des Sports dans la résolution de la crise. Ce qui entraîne une stagnation des activités du côté de l’équipe nationale congolaise de ju-jitsu et self défense.
Depuis plus d’une année, l’instabilité règne dans la Fédération congolaise de ju-jitsu et self défense (Fécoju-self). Ce sont finalement les athlètes qui sont perdants puisqu’aucune activité n'est organisée jusqu’à ce jour en leur faveur. Les causes, le prétendu détournement de fonds ainsi que l’incompréhension entre le ministère des Sports et de l’éducation physique et la Fécoju-self, concernant l’application des notes administratives.
Faisant office de directeur technique national de la Fécoju-self, Me Guy-Florent Magba invite les institutions sportives à trouver une solution aux problèmes qui minent le bon fonctionnement de cette fédération. Il estime que lorsque le bureau exécutif ne marche pas, la direction technique, l’équipe nationale, bref toute la discipline est impérativement touchée. « La Fédération est prête à organiser son assemblée générale. Elle n’attend que l’accord du ministère », a indiqué le sélectionneur congolais.
Selon lui, il est important de restaurer l’ordre à la Fécoju-self pour permettre une remise à niveau des athlètes et les relancer sur les plans national et international.
« Si le ministre veut trouver une solution à cette crise, l’on doit annuler la note de suspension temporaire de l’assistance de l’Etat à la fédération. Certains cadres de cette institution doivent également arrêter de jouer à l’hypocrisie parce que leur comportement visant à attisser le feu ne nous permettra pas d’aller de l’avant », a-t-il ajouté.
À en croire Me Guy-Florent Magba , cette crise est née d’un détournement de plus de dix millions francs CFA que le ministère des Sports et de l’éducation physique a octroyés à la fédération. À cet effet, le ministère devrait accompagner la fédération dans la résolution de ce problème car, les protagonistes sont prêts à s’assoir sur une même table, a-t-il conclu.