Plus de sept-cent enseignants volontaires des promotions allant de 1998 à 2020 affectés dans les départements il y a quelques jours, ont été mis en route le 25 février par le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation. Ils vont servir dans les localités où le devoir les appelle de sorte à faciliter l’accès de tous à l’éducation.

Il s’agit de la sixième vague d’affectation depuis la signature du protocole d’accord en septembre 2018, révisé en 2023, entre le gouvernement et la coordination des diplômés des écoles de formation professionnelle de l’enseignement.

Une manière pour les pouvoirs publics de réduire le déficit en personnel enseignant qui mine le système éducatif congolais. Les départs massifs à la retraite sans compensation et l’augmentation de la population scolaire sont, selon eux, les deux principaux facteurs qui expliquent ce manque.

Le plan de recrutement qui visait à porter à vingt-mille le nombre d’enseignants à intégrer dans la période de 2022 à 2025 ne s’exécute pas au rythme prévu sans nul doute du fait des contraintes financières. Encore qu’il fallait, en même temps, augmenter la ligne budgétaire de la prise en charge des volontaires.  

L’optimisme affiché par les décideurs pour combler davantage le déficit ne fait l’ombre d’aucun doute. Pour faciliter l’atteinte de cet objectif, les volontaires qui viennent d’être affectés ne devraient pas verser dans la désertion.