La première conférence sur l’assainissement urbain a débouché, le 3 février à Brazzaville, sur des recommandations concertées entre les pouvoirs publics et les partenaires au développement y compris les organisations de la société civile pour créer les conditions d’une gestion plus salubre de la cité.
Afin de débarrasser les localités urbaines et rurales des immondices qui les envahissent par endroits, la mise en œuvre d’une économie circulaire à travers la transformation et la valorisation des déchets, la construction de centres de tri et de recyclage ainsi que l’amélioration des voiries sont recommandées.
Etant donné que l’assainissement est aussi une question de mentalité, des clubs de sensibilisation seront créés dans les écoles et les quartiers afin de renforcer l’implication communautaire pour relever le pari « zéro déchet » que se sont fixés les conférenciers.
De leur côté, les administrateurs-maires de Brazzaville sont montés au créneau pour réclamer une loi plus contraignante en vue de renforcer l’arrêté de l’ancien Premier ministre, Clément Mouamba, qui consacre le premier samedi du mois à des opérations de salubrité publique.
Compte tenu des convergences de vue exprimées au cours des débats et des engagements des parties en présence, cette conférence ne devrait donc pas se cantonner à une simple messe de bonnes intentions. La réalité sur le terrain, avec des solutions jugées novatrices au regard des recommandations formulées, devrait s’améliorer pour donner sens à l’initiative ‘’villes, villages et habitations propres’’. La santé publique en dépend.