Une année lourde s’achève : on aura vécu douze mois d’animosité, de repli sur soi, de jusqu’auboutisme, d’orgueil et de violence. Et quand bien même l’embrasement à l’échelle planétaire redouté par beaucoup ne s’est pas produit, aux quatre coins de notre vieux monde, le dialogue constructif n’a pas été au rendez-vous en 2024.
Que nous réserve alors la nouvelle année attendue dans seulement quelques heures ? Un grand bonheur surgira-t-il comme celui magnifié par La Congolaise, l’hymne de la République du Congo. Si du fait de graves écueils qui l’ont entourée 2024 ressemble à une longue nuit qui s’achève, prions donc que le soleil resplendisse à jamais.
Dans la mesure du possible, émettons pour l’Afrique le vœu de voir la République démocratique du Congo et la République du Rwanda renouer le dialogue, et qu’au Soudan, les frères ennemis en guerre depuis trop longtemps déjà brisent le cycle des vents violents contraires à la construction de leur grande nation.
Embrasé, le Proche Orient sortira-t-il de la tourmente ? La meilleure prière pour cette région du monde éminemment pieuse est qu’elle contribue autant que faire se peut à l’apaisement de notre planète commune qui a besoin de sa part de lumières pour briller.
Pour ce qui est des grandes puissances issues de la Seconde guerre mondiale l’on voit ces dernières années que leur incapacité à tenir leur rang en a rongé la crédibilité auprès des peuples qu’elles prétendent défendre. Chacun sait que les dépenses consacrées à la fabrication des armes de destruction massive sont sans commune mesure avec le peu mis dans les projets consacrés à l’amélioration des conditions de vie des quelques 8 milliards de terriens que nous sommes.