La collecte des déchets ménagers et l’épuration des eaux usées dans les grandes agglomérations du Congo demeure jusqu’ici un défi majeur pour les gestionnaires des cités comme Brazzaville et Pointe-Noire qui doivent tout faire pour contenir la pollution croissante en milieu urbain.
Mais à l’heure où la préservation de l’environnement est plus que préoccupante, contribuer à l'amélioration du cadre de vie dans les villes ne devrait plus être le problème des seules municipalités. Elle doit être prise en compte par toutes les composantes de la société dans la mesure où ce défi impacte directement le cadre de vie des populations.
Considérée sous cet angle, la conférence sur l’assainissement urbain que va abriter Brazzaville dans les prochains jours, au vu de l’importance de cette problématique, a conduit les organisateurs à intégrer dans les débats les différentes parties prenantes. Il s’agit notamment des Ong, de la population elle-même, des administrateurs maires, des partenaires au développement, bilatéraux, multilatéraux.
Véritable moment d’échange, cette conférence permettra, à en croire les organisateurs, d’envisager des solutions durables sur les moyens à mettre en place pour collecter les déchets, mais aussi étudier les mécanismes du processus de toute la chaîne, à savoir du ramassage à la transformation jusqu’ à la création d’une valeur ajoutée à donner aux déchets ménagers.
Au regard des expériences des années antérieures où la mission de collecter les ordures était dévolue aux collectivités locales autrement dit aux mairies d’arrondissement, le pari d'assainir nos villes nécessite à la fois une politique, des moyens financiers, du matériel adapté et des hommes formés en conséquence.