Rompre avec la seule présence des athlètes congolais dans les compétitions internationales est un débat qui revient systématiquement sur la table des discussions des dirigeants des fédérations sportives sans qu’en interne les solutions durables à cette vraie préoccupation soit trouvées.
Il devient urgent de poser les bases de la réussite sportive en s’appuyant sur la réalité selon laquelle les talentueuses générations d’athlètes congolais qui se sont succédé n’ont jamais réussi à offrir au Congo sa première médaille aux Jeux Olympiques (JO) après plus de cinquante ans de participation. La proposition faite par le Comité national olympique et sportif congolais dans son « Plan stratégique 2022-2028 » mérite d’être appuyée par des pouvoirs publics sans lesquels le projet serait voué à l’échec.
Mais l’engagement d’aider les athlètes à travers la formation d’une équipe olympique pour chaque olympiade et d’encourager la détection en milieu scolaire et extrascolaire n’aura un franc succès que si les moyens financiers sont mobilisés. Il est tout juste temps de faire bouger les lignes en ayant à l’esprit que c’est dans une période maximum de quatre ans que l’on prépare les futurs champions olympiques. Et de ne pas oublier que l’attente durera longtemps encore si les préconisations contenues dans le document ne dépassent pas le simple stade des suggestions.
On aura beaucoup à gagner en entamant la préparation des prochaines échéances dès maintenant en améliorant surtout les conditions de la performance sportive. C’est alors seulement que le Congo pourra renforcer ses chances de célébrer sa première médaille olympique lors des JO 2028 de Los Angeles aux Etats Unis peu importe la valeur. Avec la volonté de toutes les parties prenantes, les échecs du passé ne seront qu’un lointain souvenir !