A l’origine d’une exacerbation des inégalités, la corruption compromet le développement, parce qu’elle est source de détournement à grande échelle des ressources publiques au détriment de l’intérêt général. Se manifestant sous de multiples facettes, elle constitue un défi majeur et un combat acharné pour le Congo. Au regard des dérives parfois décriées dans les régies financières, l’Etat qui cherche à stabiliser ses recettes devrait s’en préoccuper en y mettant des garde-fous.

Le plaidoyer dressé par la direction générale des Douanes et des droits indirects pour la mise en œuvre des nouvelles dispositions contenues dans la loi de finances 2025 a pour vocation d’éviter l’évasion des recettes fiscales. Une option à prendre en compte à l’heure où les recettes peinent à atteindre le seuil fixé aux régies financières du fait des exonérations fallacieuses qui profitent aux tierces personnes.

Pour l’Etat, renforcer les pouvoirs des administrations chargées de lutter contre les antivaleurs serait une avancée dans cette bataille. Au demeurant, réussir à relever les défis de notre époque nécessite des mesures drastiques à l’endroit de tout contrevenant, quel que soit leur rang social.

Un engagement à fond du gouvernement est toujours attendu, aussi bien par les organisations internationales que des citoyens lambda qui n’aspirent qu’à l’amélioration de leurs conditions sociales. Il est plus qu’urgent de s’y attaquer vertement par des actions coercitives.