L’opération annoncée de déguerpissement des épaves de voitures obstruant les artères est vivement encouragée par la communauté, à commencer par les automobilistes qui éprouvent de plus en plus de mal à circuler dans les rues, sans parler des piétons bien en peine de se mouvoir aisément. L’objectif vise à rendre les villes plus propres, praticables et libérées de ces dépotoirs à ciel ouvert de carcasses en tous genres.
Ces épaves à la longue détériorent les voiries, aggravent l’insalubrité et rétrécissent les voies au mépris des dispositions portant occupation des espaces publics souvent foulées au pied par des citoyens peu scrupuleux. Les premiers responsables concernés sont les mécaniciens, les garagistes et les laveurs de voitures qui accaparent les rues de façon anarchique sans la moindre contrepartie versée aux mairies d’arrondissements, gestionnaires de ces espaces.
Autant dire que la mesure prise par le ministre de l'Assainissement urbain sonne comme une interpellation et une prise de conscience citoyenne au respect des lois. Salutaire, si on ose le dire ainsi, vu l’encombrement des voiries urbaines constaté ces derniers temps dans toutes les villes du pays, la réussite de cette opération et surtout sa pérennisation requièrent des dispositions pratiques à prendre par les pouvoirs publics.
En clair, il s’agit pour les autorités de se doter, avant sa mise en œuvre, d’espaces de stockage dédiés, de casses ou de fonderies pour éviter les entassements qui deviendront difficiles à gérer dans la durée. De penser également en termes de recyclage des métaux et de gestion des déchets polluants qui pourraient donner lieu à des créations d’emplois.
Il est donc impératif au préalable d’étudier les contours de cette opération dans toutes ses composantes.
Angleterre : match décalé de la 36e journée, 1re division Steven N’Zonzi était titulaire lors du match nul de Stoke City à Sunderland (1-1). Averti à la 44e.