Les transporteurs en commun exerçant dans le périmètre urbain de Brazzaville se livrent depuis un moment à des pratiques illégales qui entravent la mobilité des personnes et des biens dans les quartiers périphériques.

À des heures de pointe, précisément le matin et le soir, les conducteurs de bus font doubler le prix de la course au grand dam des usagers. Les itinéraires définis par la municipalité sont foulés au pied malgré l’affluence devant les arrêts de bus.  

La situation est exacerbée surtout au moment des pénuries des produits pétroliers dans la ville. Les observateurs s’étonnent que de tels agissements n’émeuvent personne, même pas les autorités compétentes.

Soumis aux caprices des chauffeurs, les usagers se plaignent du silence des pouvoirs publics face à un phénomène aux conséquences multiples parmi lesquelles la hausse des prix des denrées alimentaires provenant de l’intérieur du pays.

Il est temps que les mesures de contrôle soient prises de concert avec les parties concernées et que les uns et les autres répondent à la nécessité de résoudre cette situation qui obère les maigres économies de la population.