Les statistiques nationales montrent une sous-représentation des femmes dans les domaines scientifiques avec des proportions allant de 13 à 30% de Congolaises en ingénierie, en mathématiques, en technologie, entre autres. Pour inverser la tendance sinon combler le fossé, des initiatives ciblant les jeunes filles au collège et au lycée se multiplient à travers le pays afin d’éveiller en elles la culture scientifique.
Le projet « Femmes et filles de science », les bourses « Femmes de science » figurent parmi les initiatives que les pouvoirs publics et quelques acteurs privés mettent en œuvre pour aplanir les obstacles, s’attaquer aux réalités socioculturelles et aux stéréotypes persistants qui les éloignent des sciences.
Les filles constituent, en effet, une grande partie du capital humain, et une génération montante peut contribuer à la résolution des problèmes de développement auxquels le Congo est confronté grâce à la science et à la technologie. Cette démarche explique la nécessité de les orienter dès le jeune âge vers ces domaines. L’implémentation des clubs de science attendus dans les départements répond à ce besoin.
Au-delà des programmes en cours d’exécution pour susciter des vocations scientifiques au sein de la couche juvénile féminine, il est utile de promouvoir des modèles qui puissent servir d’exemple, de créer un environnement qui favorise la culture scientifique mais aussi de renforcer la sensibilisation aux grossesses précoces, une des premières causes de décrochage scolaire chez les filles.
Angleterre : match décalé de la 36e journée, 1re division Steven N’Zonzi était titulaire lors du match nul de Stoke City à Sunderland (1-1). Averti à la 44e.