Les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations dont la phase finale est prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc ont vécu. Le tableau des qualifiés a été bien garni et le constat sans appel. Les Diables rouges du Congo ne figurent pas parmi les vingt- quatre meilleures nations du continent.
Cette énième élimination du Congo fait débat au point où l’on se demande si le sélectionneur national présenté comme le meilleur était l’homme de la situation pour remonter le football congolais à la surface et permettre à l’équipe nationale d’écrire les plus belles pages de son histoire.
Un entraîneur spécialisé en la matière pour montrer le caractère ingrat du métier qu’il exerce, expliquait à tort ou à raison que les victoires ou encore les qualifications sont un mérite qui revient exclusivement aux joueurs. Mais c’est au sélectionneur d’assumer à lui seul les échecs des choix opérés. Imposer un Congolais à la tête de l’équipe fanion c’est bien mais prouver que l’on mérite c’est nettement mieux.
A vrai dire la politique qui a consisté à s’appuyer sur les éliminatoires de la Coupe du monde pour réussir le pari de la qualification reste un cuisant échec dans son ensemble . Dans les deux tableaux, la sélection nationale n’a pas présenté de solides arguments surtout à l’extérieur et manqué les signes d’une véritable rédemption.
Le Onze national a perdu sa fierté et même bafoué son honneur en se faisant éliminer par une sélection sud soudanaise classée 172e au classement Fifa. Avec un bilan catastrophique de six défaites, une victoire et un nul en matches officiels , l’on se demande si l’actuel sélectionneur aura encore toutes les cartes en main pour poursuivre le chantier de la reconstruction des Diables rouges ?