Considérée comme « le pétrole vert » pour leur potentiel, les forêts font depuis quelques années l’objet d’une grande attention des gouvernants de par le vaste monde. Des actions sont engagées, à cet effet, autour de l’idée de tirer profit de la ressource forestière tout en préservant la diversité biologique et les équilibres environnementaux vitaux à la survie humaine.

Certes l’exploitation forestière occupe une place importante dans les économies de nombreux pays, mais certaines pratiques sont aujourd’hui décriées et doivent être prises en compte dans le cadre de la décennie africaine de l’afforestation lancée récemment à Brazzaville. L’objectif étant de privilégier l’aménagement des forêts à travers des actions de reboisement.

Au regard des données selon lesquelles de grandes superficies sont vouées chaque année au déboisement dû à l’agriculture, l’exploitation forestière irrationnelle, la forte pression foncière autour des villes, les besoins des ménages en bois de chauffe et l’industrialisation accélérée, réussir le pari de la préservation des écosystèmes forestiers passe par un engagement national et international. C’est le sens de la tenue à Brazzaville de la première conférence internationale sur l’afforestation.   

Une telle démarche implique l’observation de la réglementation par les sociétés du secteur en n’extrayant que ce qui est admis par la législation en vigueur dans une approche globale qui favorise également la prise en compte des intérêts des communautés rurales qui en dépendent.

Espérons que ces recommandations s’étendent sur tout le continent africain et bien au-delà. Car, le chantier de la gouvernance forestière demeure un défi planétaire.