Le Congo a été représenté à ces assises par Lisette Mujinga Mutombo, journaliste à la Radiotélévision nationale.
La France a abrité, du 23 au 25 janvier, le Salon de la radio et de l’audio digital. Les assises ont été axées sur la planification publicitaire optimisée multiradios, la diffusion synchronisée pour décrochage, l’enregistreur universel multisource, FM, DAB et internet ainsi que l’analyse du contenu. Et la RDC a été représentée à ces travaux, qui se sont tenus à la grande halle de la Villette à Paris, par Lisette Mujinga Mutombo. A son retour à Kinshasa, cette journaliste à la Radiotélévision nationale a noté que ces assises ont été très enrichissantes car elles étaient axées sur les nouvelles technologies, relevant les besoins ainsi que les moyens de les satisfaire.
Relevant l’importance de ce salon pour la RDC, Lisette Mujinga Mutombo a noté que le pays peut beaucoup gagner en adoptant les nouvelles technologies notamment pour la radio, qui reste le premier outil d’information dans tous les milieux.
Une rencontre tombée à point nommé
A l’heure des technologies nouvelles, la radio et la télévision ouvrent des opportunités qui donnent de l’ampleur à la dimension de nombreux besoins du marché. Cette rencontre de Paris a donc été un moment propice à la définition des choix pour faire des radios des lieux de création et de la promotion des produits nouveaux. Ces retrouvailles ont également admis que le marché publicitaire où foisonnent des annonceurs de tous genres bénéficient, par exemple, des atouts, des modulations de fréquences, du numérique, de la production et de la diffusion digitalisée, renforçant par le fait même des choix personnalisés. «Des podcarts et l’usage du streaming dans la radiodiffusion s’installent comme une manière incontournable de s’insérer dans cet univers de plus en plus fascinant des facilités numériques », ont-elles accepté.
Notant que les professionnels de publicité, de marketing comme des médiateurs multiplient des réflexes à l’aide des logiciels, ces outils à la forme des mains secourables, les assises de Paris ont également fait constater que la radio revient-elle, ainsi, comme un outil de communication par excellence à l’aune des innovations à capitaliser. C’était une occasion indiquée pour l’éditeur français du POD, Philipe Chappot, de venter la chaîne « une bonne idée, une voix, un micro, un logiciel ». Rien n’empêche de se lancer dans ce programme, a-t-il affirmé, et de réussir.
La radio a encore de l’avenir
Selon les assises de Paris, la radio est et restera encore pour un moment, le média le plus apprécié pour ses émissions de qualité en direct. Etant donné que cette dernière continue à être un média séduisant pour les annonceurs puissants. Et, le streaming audio et les postcarts sont ainsi des solutions novatrices permettant aux diffuseurs et aux éditeurs, de développer les audiences et augmenter les revenus publicitaires.
A en croire ces assises, l’émergence de l’audio-digital va continuer à se structurer et les modes d’achat vont poursuivre leur industrialisation avec de plus en plus de pragmatisme. Avec l’arrivée du podcast, il devient urgent pour les médias de prendre des initiatives plus globales en matières de développement d’outils d’analyse de complémentarité entre la radio traditionnelle et l’audio digital. Concernant la place de la publicité dans les programmes, il a été noté qu’un temps de publicité maîtrisée et une meilleure orchestration des écrans devraient permettre d’atteindre l’harmonie nécessaire entre programmes et publicité, faisant converger les enjeux de marques et des radios.