La plateforme de messagerie instantanée a annoncé à ses deux utilisateurs qu’une partie de leurs données personnelles sera partagée au géant des réseaux sociaux notamment dans le cadre de partenariats commerciaux.
Cette information qui a eu l’effet d’une bombe sur la toile, créant ainsi la panique des usagers, a obligé plusieurs internautes à migrer vers d’autres plateformes de messagerie telles « Signal » ou « Telegram » qui a vu son nombre d’utilisateurs dépassé la barre de 500 millions en quelques jours.
"Avec toutes les rumeurs qui circulent, nous voulons répondre à certaines des questions les plus communes que nous avons reçues", écrit WhatsApp sur son site web, dans la rubrique "sécurité et confidentialité".
"Nous voulons dire clairement que la mise à jour n'affecte en aucune façon la confidentialité des messages échangés avec vos amis et votre famille", déclare la messagerie, faisant référence à des rumeurs mentionnant l’espionnage des conversations privées par l’entreprise.
Le groupe californien, qui tire ses immenses profits de la publicité ciblée sur Facebook et Instagram, a entrepris de dégager des revenus de ses messageries, comme Messenger, en permettant aux annonceurs de contacter leurs clients, voire d'y vendre directement leurs produits, comme c'est déjà le cas en Inde, son plus grand marché avec quelque 400 millions d'utilisateurs.
WhatsApp a cherché à rassurer les utilisateurs inquiets en disant que "le respect de votre vie privée est encrypté dans notre ADN".