AUF : remise de diplômes et brevets pour fêter la Francophonie

Mardi, Mars 30, 2021 - 17:00

Le Campus numérique francophone (CNF) de Kinshasa a célébré de manière particulière l’événement annuel du 20 mars, autour de la manifestation organisée la veille, le 19 mars, à l’honneur d’une bonne quatre-vingtaine de diplômés des formations ouvertes à distance (FOAD) et du Lisungi FAbLab réunis à son siège.

Photo de famille de J-R. Galekwa et ses hôtes avec les diplômés du FOAD (Adiac) Cérémonie clôturant la manifestation du jour, la remise des diplômes et brevets, était un moment fiévreusement attendu par les heureux récipiendaires dont le gros lot se constituait des cinquante-cinq étudiants des seconde et troisième vagues du Lisungi FabLab. Situant son contexte, le responsable du CNF, Jean-René Galekwa, a dans son mot de circonstance, permis à l’assistance d’en savoir plus sur les FOAD et les réalités du FAbLab.

On sait que, proposées par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), les FOAD du Campus numérique de Kinshasa sont organisées dans le but de diversifier l’offre de formation au niveau supérieur. Axées sur le numérique, les formations offertes au FabLab (laboratoire de fabrication numérique), quant à elles, ouvrent de nouvelles perspectives à des jeunes issus de milieux défavorisés. Des témoignages de quelques lauréats ont révélé les opportunités mises ainsi à disposition par le CNF que pilote Jean-René Galekwa depuis quelques mois.

Les principaux hôtes du responsable du CNF, Néfertiti Tshibanda (déléguée générale à la Francophonie), Paulin Mukenge (responsable région de la Fondation Orange) et Kathryn Brahy (déléguée générale Wallonie-Bruxelles) ont procédé à la remise des diplômes et brevets. Ils avaient au préalable informé la salle des actions menées dans le cadre de leurs partenariats respectifs. Ainsi à l’occasion, Néfertiti Tshibanda a parlé de l’ouverture, prévue pour 2022, de quatre centres de lecture et animation culturelle en renfort aux dix préexistants dans dix provinces du pays. Lesquels lieux offrent, outre l’emprunt des livres, des activités culturelles à destination de la jeunesse et des formations pour adultes. Et de souligner à leur propos  : « Ces centres entrent dans un projet global qui va aboutir à une politique nationale de la lecture.  La lecture favorise la créativité et pour les enfants, lorsqu’ils y ont initié à un très bas-âge, elle aiguise leur intérêt pour plusieurs choses ». En sus, elle a fait mention des fonds alloués, 4,2 millions de dollars, par l’Union européenne en partenariat avec le Fonds ACP pour l’environnement pour la mise en œuvre du Programme de recherche et d’innovation de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique à la RDC et au Cameroun. Ce, par le biais de l’Institut francophone du développement durable, pour le développement de technologies innovantes en réponse aux problèmes de l’environnement qui se posent dans les deux nations bénéficiaires.

Volontariat international de la Francophonie

Pour sa part, le représentant de la Fondation Orange, Paulin Mukenge, en partenaire privilégié du FabLab, a rappelé l’apport des jeunes dans la lutte contre la covid. Il a salué le travail abattu dans la fabtrication des visières de protection remises à l’équipe chargée de la riposte contre le coronavirus pour le compte de la Fondation Orange. Et d’ajouter que la création prochaine du second FabLab à Lubumbashi devrait contribuer à la réduction de la fracture numérique. Photo de famille de J-R. Galekwa et ses hôtes avec des brevetés du FabLab (Adiac)

Avant la remise des diplômes et brevets, Jocelyne Aziza Kajangu et Will Claes Nlemvo ont partagé l’expérience acquise dans le cadre du Volontariat international de la Francophonie. Egalement écrivaine, Jocelyne a fait un brillant exposé conclu par un appel particulier aux jeunes filles à s’intéresser au numérique et une adresse directe aux jeunes du FabLab à « s’ouvrir aux autres, investir en soi, développer ses compétences ». Et de recommander, partant de son expérience personnelle : « La Francophonie c’est bien, mais cela ne suffit pas ! Il y a l’anglais mais aussi nos langues nationales sinon elles vont disparaître. Moi, je fais un plaidoyer pour que nos langues nationales soient apprises à l’école. C’est du reste aussi l’un des objectifs de la francophonie : faire cohabiter les langues ». Hôte de marque, Richard Musomo Amundala, (conseiller du chef de l’Etat en matière d’Education et de la recherche scientifique) avait rehaussé de sa présence la cérémonie organisée en marge de la traditionnelle célébration de la journée internationale de la Francophonie.

 

Nioni Masela
Légendes et crédits photo : 
Photo 1 : Photo de famille de J-R. Galekwa et ses hôtes avec les diplômés du FOAD (Adiac) Photo 2 : Photo de famille de J-R. Galekwa et ses hôtes avec des brevetés du FabLab (Adiac)
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