Les 28 et 29 mars prochains, Brazzaville accueillera plus d’une centaine de femmes issues de divers horizons pour un sommet inédit sous la coordination de Scolastique Ngala. L’enjeu est considérable. Quoiqu'il y ait les avancées, les obstacles persistent - formation inadéquate, indépendance financière limitée, barrières culturelles et accès restreint aux ressources. Le sommet y répond en créant un espace d’échange, de formation et d’opportunités. La richesse de l’événement vient de sa diversité. Des femmes comme Aline France Etokabeka ou Emmanuelle Keita partageront leurs réussites. Les ateliers couvriront des domaines variés, des médias aux technologies, de la gestion financière aux politiques publiques.

L’ambition va au-delà d’une conférence ordinaire. Il s’agit de transformer le potentiel féminin en force motrice pour le développement continental. Comme l’affirme Scolastique Ngala dans l’article que nous publions dans ce numéro, « un accompagnement structuré commence par la formation ». Ce sommet marque un tournant pour l’entrepreneuriat féminin africain en offrant des outils pratiques aux participantes. L’autonomisation des femmes représente non seulement une question d’équité, mais un impératif économique pour l’Afrique moderne.