La réunion se déroulera du 8 au 9 octobre sur le thème : « Opportunités et défis : climat et utilisation des terres dans le bassin du Congo ». L'enjeu porte sur les moyens de mise en œuvre du plan de convergence sous-régional à soumettre à l’appréciation des ministres.
Environ 300 participants issus de 75 pays et institutions/organisations partenaires du PFBC sont attendus. Autour de cette rencontre seront examinés la REDD+ (réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation forestière) et le développement à faible émissions, notamment la protection des forêts, la restauration des terres et la productivité agricole durable sans oublier leurs implications sur les politiques, les stratégies nationales et régionales d’utilisation des terres.
La réunion réunira les ministres en charge des forêts et de l'environnement de l’espace COMIFAC (Commission des forêts d’Afrique centrale) et les partenaires techniques et financiers du PFBC : la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la FAO, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT/TTO) et bien d’autres.
Le PFBC est une plateforme qui travaille pour améliorer la communication et la coordination entre les membres et assurer des synergies entre les projets, les programmes et les politiques respectifs dans le soutien du plan de convergence de la Comifac. Pour l’histoire, il a été lancé le 2 septembre 2002 par le président de la République du Congo, Denis Sassou N'Guesso, et le secrétaire d’État américain, Colin Powell. Cette alliance fonctionne sur la base d’une présidence tournante appelée "Facilitation". Et depuis 2013, les États-Unis d’Amérique assurent pour la seconde fois la facilitation du partenariat pour une période de deux ans aux côtés du président en exercice de la Comifac.
Ainsi, la facilitation américaine s’est donnée pour objectif de promouvoir le leadership africain en vue de faire face aux menaces critiques qui pèsent sur les forêts et la biodiversité du Bassin du Congo. Un engagement déterminant dans le but de faire avancer la conservation et l’utilisation durable des écosystèmes forestiers de la sous-région. « Un avenir dans lequel les populations d’Afrique centrale jouissent d’une excellente qualité de vie, ou les écosystèmes riches en biodiversité sont en sécurité, ou ces poumons verts de la planète continuent à jouer leur rôle au niveau local, régional et global dans la stabilisation du climat mondial », tel se résume la facilitation américaine.
Par ailleurs, prélude à la conférence, plusieurs évènements auront lieu les 6 et 7 octobre impliquant la société civile, la presse et les négociateurs REDD+/climat. Il s’agit de trois ateliers régionaux qui se dérouleront en parallèle, relatifs au renforcement des capacités des structures concernées.
Aussi, après la conférence se poursuivront du 10 au 11 octobre, d’un côté, des ateliers portant sur la REDD+ et sur la revitalisation de la plateforme des chargés de communication des ministères de l’espace Comifac. De l’autre côté, se déroulera, le deuxième atelier du projet BIOPAMA sur la présentation et la validation du système d’information de référence, les dispositions institutionnelles aux principales parties prenantes.
Au regard des enjeux, le gouvernement congolais s'engage à assurer, avec tous les partenaires, le succès de cette 14ième session du partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC).