Plaisirs de la table : la noix de coco, un fruit pas comme les autres

Vendredi, Novembre 21, 2014 - 15:15

Dans nos précédentes éditions, nous avions présenté la noix de coco pour ses atouts uniquement nutritifs. Mais dans ce numéro et dans le prochain, nous allons voir de plus près les atouts ignorés de ce faux fruit (faux, puisqu’il ne représente en fait que le noyau d’un fruit) qui en fait est une vraie mine de bienfaits

 

Produit par une espèce de palmier appelée cocotier, le terme noix de coco viendrait du portugais « coprah » et signifierait singe en rapport à sa coque suggérant un visage de primate (en tout cas dans le jugement des Portugais à une certaine époque). Des catégories de coco, il en existe plusieurs comme celle appelée coco-de-mer qui peut peser jusqu’à 22 kilos. Cela en fait, le plus pesant des fruits dans le règne végétal.

D’autres particularités rattachées à la noix que nous étudions aujourd’hui sont à voir dans leur longévité, d’ailleurs exceptionnelle, 200 à 400 ans de vie aux abords des îles surtout. C’est justement dans les endroits où la noix de palme pousse le plus que, selon une étude scientifique, l’on note que ces noix favoriseraient la présence de bactéries capables de tuer les larves de moustiques femelles responsables, elles, du paludisme. Ces bactéries sont rattachées à la forme du Bacillus trurigiensis (Bt) utilisée en agriculture biologique en substitution des insecticides chimiques nocifs pour le bétail ou les humains. Si jusqu’ici, toujours selon les spécialistes, l’action de cette bactérie n’avait pas été encouragée ou multipliée, c’est à cause du coût élevé que représentent son usage. Toutefois, une technique toute simple est utilisée dans les milieux ruraux qui consiste à inoculer la bactérie Bt dans d’autres fruits locaux dans les régions où le paludisme fait des ravages.

 

La noix de coco et quelques uns de ses produits dérivés

Sans s’étendre sur les produits dérivés de la noix de coco aujourd’hui, on retiendra qu’un liquide laiteux est issu de la noix de coco : l’albumen plus familièrement comme l’eau de coco. Cette eau de coco peut atteindre un demi-litre selon le niveau de la maturation de la noix. C’est ce liquide qui se transforme ensuite en chair, dont la forme séchée et conditionnée est présente sur les étals des supermarchés. La désignation de cette chair est le copra, pulpe à partir de laquelle on fabrique des laits de beauté, des huiles ou des crèmes cosmétiques.

Sur la noix de coco, les autres dérivés, les éléments nutritifs qu’elle renferme et des suggestions de recettes toutes simples à concocter chez soi, reportez-vous au prochain numéro. Miam-miam… !

 

Samuelle Alba