Ce nouveau projet innovant vise la formation des jeunes congolais dans les nouvelles technologies et les métiers émergents. Il a été lancé le 17 février par le directeur général de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE), Yves Castanou.
Plusieurs jeunes congolais participent gratuitement à cette formation initiée par un jeune congolais, Max Bambhel, à travers son projet Yekolab, subdivisé en quatre volets avec trois composantes essentielles. Le premier volet qui concerne la formation, vise à former tous les six mois, environ 50 jeunes experts, certifiés en développement d’applications technologiques. Il s’agira d’apprendre aux jeunes motivés et engagés à innover dans les nouvelles technologies à partir des logiciels Web, logiciels mobiles, logiciels d’entreprises et logiciels embarqués.
Le volet incubateur, le deuxième de la série, concerne la mise à la disposition des technopreneurs (initiateurs de projets), un cadre approprié afin de les aider à transformer leurs idées en des entreprises réelles, fiables et bancables. S’agissant du volet laboratoire, il est consacré à la recherche et au développement technologique en vue de réaliser des projets innovants, encourager la créativité et accompagner de manière permanente, la montée en compétence des développeurs d’applications Web et mobiles. Il s’agira également de garantir une expertise technique pour les jeunes entrepreneurs, porteurs des projets en incubation. L’objectif global étant de promouvoir l’excellence dans les métiers émergents par la création d’entreprises et produits innovants dans le secteur de la téléphonie mobile et l’Internet.
Le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Bruno Jean Richard Itoua, qui a pris part à cette cérémonie, s’est dit ravi par l’initiative et a pris l’engagement de soutenir le projet Yekolab. «C’est un sentiment de joie, de voir que l’innovation générale et la créativité sont en train de se matérialiser, pas seulement par les discours du gouvernement non plus du ministre, mais par les initiatives privées, prises par des jeunes congolais motivés, qui ont accumulé de la compétence internationale dans le domaine. Je suis convaincu que la créativité, en s’appuyant sur le génie de la jeunesse congolaise, est sans doute le meilleur partenaire au développement », a-t-il conclu.