En préparation de la 21e conférence climat (COP21) qui se tiendra en décembre 2015 dans la capitale française, un groupe de travail représentant les différentes régions du monde s’est réuni à Genève pour cinq jours de négociation. Marcel Pambou Tchiloemba, Point Focal National de la Direction Générale de l’Environnement était le représentant du Congo, dans la capitale de la diplomatie mondiale.
Au terme des négociations entreprises à Genève, un projet de texte définitif a été adopté par le groupe de travail et sera soumis à la Conférence de Paris.
Celle-ci se tiendra sous présidence française, avec pour objectif d’aboutir à un accord global contraignant visant à maintenir le réchauffement climatique mondial en-deçà des 2° degrés Celsius. Cet accord serait accompagné d’engagements nationaux dits « contributions nationales » (CPDN) regroupant les mesures que chaque pays doit adopter pour lutter contre le changement climatique.
L’Institut Francophone pour le Développement durable et la France se sont engagés à fournir un appui financier et technique pour l’élaboration des contributions nationales africaines, qui doivent être soumises avant le 31 octobre 2015.
Le Congo dispose depuis fin décembre 2014 d’une stratégie nationale contre le changement climatique dans le cadre des programmes de réduction des gaz à effet de serre (REDD+).
Le Congo, comme tous les pays du globe, est touché par le changement climatique. Lors d’une communication datant de 2009, Clobite Bouka Biona et Marcel Mpounza, chercheurs à l’Université Marien-Ngouabi, faisaient déjà état d’un réchauffement général des températures sur l’ensemble du pays, de hausses de précipitations, d’un important déficit pluviométrique, ainsi que d’une multiplication des évènements extrêmes à une violence et une cadence inhabituelle. Le tout avec des conséquences non négligeables pour la navigation sur les principaux fleuves, les semis et la vie dans les centres urbains à forte densité de population, où le réchauffement est ressenti de façon plus accrue.