La 43e journée nationale de la chasse sportive est célébrée le 1er mai sur le thème « luttons efficacement contre l’exploitation illégale et le commerce illicite des produits de la faune sauvage du pays. Un choix convergeant avec la conférence internationale sur le même sujet qui a pris fin le 30 avril à Brazzaville.
Dans ce contexte, le gouvernement congolais considère la faune sauvage comme un gisement essentiel de la biodiversité. Ainsi devrait-elle être protégée et gérée de manière rationnelle, à travers le tourisme en vue d’un profit économique garantissant sa durabilité.
L’ouverture de la chasse sportive n’est pas une occasion d'exploiter abusivement les ressources fauniques mais plutôt de les gérer durablement afin de garantir leur pérennité. Tous les acteurs impliqués sont interpellés pour appuyer les efforts du gouvernement sur la conservation et la gestion durable de ces ressources au Congo, à travers le respect et l’application de la loi.
Le trafic des espèces de la faune et de la flore sauvages est devenu la 4ie menace universelle après le terrorisme. Il est devenu l’une des préoccupations majeures de la survie de l’humanité au même titre que le terrorisme. Il menace dangereusement la paix, la sécurité et l’intégrité des Etats.
Il ne s’agit donc plus d’un phénomène local et moins encore d’une simple menace environnementale, car les ravages des braconniers menacent aussi bien la survie des éléphants que la paix, l’Etat de droit ainsi que les conditions de vie et de sécurité des populations.
En termes de solution, la conférence des ministres de la Comifac (commission des forêts d’Afrique centrale) qui s’est tenue le 27 avril en marge de la conférence internationale de lutte contre la criminalité environnementale, a adopté un plan d’action d’urgence de lutte anti braconnage, couvrant la zone des savanes et des forêts d’une durée de 5 ans.
Le Congo de son côté préoccupé par cette exploitation et ce commerce préconise pour éradiquer le phénomène, de tarir la demande. Une option qui demande un appui ferme des pays du nord aux initiatives africaines, mais aussi à l’implication des pays de transit et de consommation.