La capitale économique du Congo ne dispose d’aucun site adéquat de loisir appartenant à l’Etat. Face à cette situation, pour le moins préoccupante, le directeur départemental des Loisirs, Athanase Ndala a, au cours d’un entretien, indiqué que son département attend d'être doté d’un terrain par la mairie de Pointe-Noire pour palier ce déficit.
Après l’état des lieux fait au lendemain de sa prise de fonction en 2012, le premier directeur départemental des Loisirs de Pointe-Noire, Athanase Ndala, a révélé que l’Etat ne dispose pas d’un site adéquat pour les loisirs. Cependant, a t-il dit, son département attend toujours l’octroi d’un terrain par la mairie de Pointe-Noire pour permettre aux décideurs de développer ce secteur.
Selon lui, les loisirs existent depuis la nuit des temps dans le tourisme mais, pour plus de visibilité et de clairvoyance, le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, a décidé de créer un département spécifique des Loisirs. « Nous sommes arrivés sur le terrain, les tout premiers pour le défricher et faire que demain, les loisirs soient un peu plus visibles à Pointe-Noire car, on ne peut pas ne pas parler des loisirs parce qu’ils sont là. Peut-être pas assez visibles à l’œil de la population mais, ils sont bel et bien là », a-t-il assuré, car d’après la répartition du temps, sur les 24heures que compte la journée, le fonctionnaire à 8 heures de travail, 8 heures de loisirs et 8 heures de sommeil.
En effet, les loisirs étant inéluctables dans la vie d'un travailleur, le chef de l’Etat a voulu créer un département à part entière, pour permettre à ce dernier de bien profiter de ces moments de détentes, de se relaxer et de se divertir dans les conditions decentes. « Vous avez travaillé dûment pendant 8heures, pour dégager tout le flux du travail emmagasiné il faut de la détente. La plupart des gens partent dans les bars dancing et les boiîtes de nuit pour se déstresser avant d’entrer à la maison pour dormir. C’est pourquoi, l’Etat veut des loisirs sains. Un loisir sain, un esprit sain, dans un corps sain, voilà l’objectif mais, pour en arriver là, il y a les moyens à mettre en vigueur, nous ne les voyons peut-être pas mais, demain ça sera encore plus visible », a-t-il ajouté.
L’orateur a martelé que pour l’heure, Pointe-Noire ne dispose d’aucun site adéquat des loisirs appartenant à l’Etat mais, c'est en voie de l’être. Ce secteur est tenu par le privé. « Chez le privé tout est organisé. Les grandes sociétés par exemple ont leurs établissements pour se divertir. Les week-ends, ils se déploient dans leurs bungalows pour se relaxer car, les loisirs sont sacrés chez les blancs. Les Congolais par contre le font de leur façon, une bière à côté cela suffit ».
La nécessité des espaces pour la création des aires de jeu à ciel ouvert s’impose
Athanase Ndala a, par ailleurs, souligné que, pour développer les loisirs au niveau de l’Etat, notre hiérarchie nous a demandé de voir avec la mairie la possibilité de nous octroyer un terrain qui nous permettra de créer des aires de jeu à ciel ouvert car, l’éclosion du secteur public tarde par manque de terrain : « Nous avons besoin d’un espace de jeu comme celui de Mvou-Mvou pour que l’Etat vienne s’implanter. Nous avons fait une sollicitude à la mairie de Pointe-Noire, mais l’administration est lente », a regretté le directeur départemental des Loisirs, avant de renchérir que les idées sont là, les hommes aussi pour travailler afin que les loisirs soient visibles au niveau de la population. De même, l’Etat est conscient de l’avantage de l’océan atlantique que dispose le Congo pour développer les loisirs nautiques, en achetant les bateaux mouches par exemple.
Il a, enfin, souligné que pour le moment, la population ne peut pas remarquer le travail qui se fait, mais nous espérons. « C’est pourquoi je demande aux ponténégrines et ponténégrins de continuer à croire puisque le président à créé un département spécifique pour développer ce secteur dans tous les départements ».