Ressaisissons-nous !

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Vendredi, Mars 10, 2017 - 19:30

Cette invitation à se ressaisir n’est pas une simple banalité. Encore moins un slogan. Elle est un appel à la meilleure prise de conscience des combats des femmes dans l'histoire de l'humanité.  Dans le monde, le 8 mars 2017 a été le théâtre d’un certain nombre d’activités organisées en vue de faire le point sur les droits des femmes. Seul problème, chez nous, il en ressort que le port du pagne, devenu au fil des ans une sorte de tradition lors de cette journée, semble dénaturé le sens de cette journée. Le 8 mars se veut être un moment d'approfondir des réflexions sérieuses sur les droits des femmes. Droits qui impliquent égalité des genres, accès à l’éducation, égalité des salaires, condamnation des violences verbales, physiques et sexuelles à l'égard des femmes et accès à un ensemble de droits fondamentaux destinés à assurer les libertés de la femme et à améliorer sa vie quotidienne.

Le 8 mars est en effet une journée de réflexion, de revendication et d’action. Ce qui impose une certaine attitude et un engagement qui doivent se poursuivre le reste des jours de l’année par des actions et un état d’esprit qui porteront haut le combat de la femme et sa lutte au quotidien pour une meilleure affirmation de son leadership. Pour cela, la femme doit, elle-même, prendre à bras le corps ces questions. Car si des progrès ont été enregistrés ces dernières années, le travail est loin d’être terminé. Les jeunes femmes aux premières loges devront participer activement aux cercles de réflexion qui tirent l’image de la femme congolaise vers le haut. Loin des travers que l’on peut souvent constater les jours de 8 mars dans les rues de nos capitales. Ressaisissons-nous. La femme est porteuse de vie. Elle est la matrice de la société et doit souvent faire face à des défis incroyables. La réalité de nos sociétés contemporaines est de plus en plus complexe. On le remarque ici avec la question de la monoparentalité. Un fléau qui frappe de plein fouet les femmes. Cependant sans une véritable prise de conscience collective rien ne peut être clairement accompli en faveur de la dignité de la femme et de ses droits.

Les Dépêches de Brazzaville
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