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Pictyear entre dans la sphère photographique

L’application mobile de photographie vient d’être lancée sur l’App Store. Une plateforme de téléchargement d'applications en ligne, distribuée par Apple sur les appareils mobiles fonctionnant sous iOS (iPod Touch, iPhone et iPad).

La nouvelle application Pictyear propose aux utilisateurs de réaliser des albums photos collaboratifs et instantanés sur mobile, depuis les prises de vues jusqu’aux impressions… ; Elle est téléchargeable gratuitement et conciliable avec d’autres applications de partage photographique, à l’instar de Instagram, Cloud, Dropbox, Flickr.

Le principe de fonctionnement de la start-up franco-américaine Pictyear consiste à capturer une photo depuis l’application (ou de la récupérer depuis sa photothèque) puis de l’envoyer instantanément dans un album photos créé au préalable dans l’application, publie Lesoir.be.

Les usagers ont également la possibilité de gérer plusieurs albums à la fois et peuvent accéder à divers outils de personnalisation : format et thème, mise en page, légendes, …

D’un point de vue fonctionnel, l’utilisateur peut également inviter ses amis à participer. Chacun d’entre eux pourra alors envoyer ses propres photos afin d’enrichir cet album photos commun. Une fois terminé, l’album peut se partager sous la forme d’un e-book par e-mail ou sur les réseaux sociaux.

Les inventeurs de Pictyear

La start-up franco américaine a été créée par 3 entrepreneurs à la recherche de nouvelles aventures, dénommés Jérôme Tricault, Emmanuel Sordoillet et Nicolas Moirignot. Ils ont capturé des milliers de photos, avant d’avoir l’idée de créer l’appli « Pictyear », pour rassembler facilement tous leurs souvenirs.

Par ailleurs, une deuxième version de l’application est prévue pour le 10 juillet. Pictyear est jusqu’à présent utilisable uniquement sur les Smartphones utilisant un système de partage IOS.

Terrorisme et Réseaux sociaux : Le cas de WhatsApp

La Radio France internationale (RFI) a tenté de déchiffrer la problématique, en prenant pour exemple le réseau social WhatsApp.

Pour cela, la radio se réfère à l’acte du terroriste Yassin Salhi, qui avait pris soin de conserver une trace (Photo) de son crime (la décapitation de son patron), pour l’envoyer à son ami Yunes-Sébastien, un djihadiste français parti en Syrie.

Les raisons de l’utilisation de WhatsApp par le suspect

Yassin Salhi, souligne RFI, a eu recours à WhatsApp probablement par le fait que la confidentialité des conversations est garantie.

En s’appuyant sur les explications du journal français, Le Figaro, RFI poursuit que le service ne vérifie pas les messages qui sont échangés sur son réseau. Et les outils de chiffrement utilisés sont très puissants : concrètement, le message part chiffré du portable de l'expéditeur et n'est déchiffré qu'une fois arrivé sur le portable du destinataire.

La sécurité du réseau a été renforcée à la fin de l'année dernière après le partenariat noué par WhatsApp avec la société Open Whisper Systems pour mieux protéger la vie privée des utilisateurs. Ensemble, les deux entreprises ont développé le logiciel de chiffrement « Textsecure », aussi utilisé par le lanceur d'alerte Edward Snowden !

C'est uniquement parce que le téléphone Yassin Salhi a été saisi en marge de son arrestation que les enquêteurs ont découvert la connexion de Yassin Salhi avec la Syrie. A ce propos « Libération » affirme que WhatsApp peut avoir l'obligation de transmettre les données de ses utilisateurs dans le cadre d'enquêtes judiciaires.

L’inquiétude grandissante des autorités

A l’instar d'autres applications comme Skype, Snapchat ou encore Twitter, les djihadistes utilisent fréquemment WhatsApp pour communiquer. Si bien que les autorités américaines et britanniques se sont récemment insurgées contre ces services de messagerie qui cryptent leurs données.

Hors cadre judiciaire, les services de renseignement n'y ont pas accès et toute interception est vaine. A cet effet, le Premier ministre britannique David Cameron en janvier s’interrogeait : allons-nous autoriser des moyens de communication impossibles à lire ? avant de rétorquer « Non, nous ne devons pas ». Un mois après son discours, Barack Obama, le président américain lui a emboité le pas, en invitant les entreprises high-tech à trouver une solution pour que les services de police aient accès à leurs données en cas de complot terroriste. Suite à ces propos, on constate que WhatsApp donne du fil à retordre aux services de renseignement.

 

 

 

Durly Emilia Gankama
Jeudi, Juin 15, 2017 - 13:00
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