Une série de publications en lien avec l'actualité nationale a défrayé la chronique sur les réseaux sociaux ces dernières semaines. Focalisons-nous sur le report de la visite officielle du président de la République en France. Initialement prévue pour le début du mois en cours, elle a été renvoyée à plus tard en attendant une nouvelle date fixée par voie diplomatique.

Il n'empêche qu'une longue lettre adressée à un juge français, attribuée au chef de l’Etat congolais s'est chargée il y a quelques jours d'étaler les raisons supposées du décalage du voyage présidentiel. De source informée cette correspondance était un faux. A ce titre, les explications qu’elle a développées s’apparentent à un grossissement de mauvais aloi. 

Toujours sur la relation France-Congo, cette autre nouvelle fantaisiste sur les visas. Un communiqué posté sur les médias alternatifs a annoncé la suspension pour deux mois de la délivrance du précieux sésame par les services consulaires de France en faveur des étudiants Congolais en raison des fraudes constatées dans la constitution des dossiers. Ici également, la vérité est que cette information n'a pu être prouvée.

Enseignement : la fausse nouvelle, l'arme du menteur, n'a cure des conséquences qu'elle engendre. Mais elle est dangereusement puissante. D'où la nécessité pour le citoyen moderne de faire sienne la veille méthode encore en vigueur concernant l’origine ou la véracité de l'information qu'il consomme ou véhicule : toujours s’interroger sur le « qui, quoi, où, quand, comment, pourquoi » ? C’est ce à quoi nous autres journalistes nous employons.