Le gouvernement a assuré les membres de la chambre basse du parlement au cours d’une séance d’interpellation de tout mettre en œuvre pour sauvegarder la réserve de biosphère de Dimonika dans le département du Kouilou.
Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, ce site qui se trouve dans la forêt du Mayombe à plusieurs kilomètres de l’océan atlantique, serait l’objet d’actes illicites parmi lesquels des activités d’orpaillage, de pêche et d’exploitation forestière mal encadrées.
Au regard de son rôle crucial au plan scientifique, écologique et environnemental, l’on ne devrait pas lésiner sur les moyens de garantir la préservation et maintenir la labellisation mondiale de la réserve de Dimonika.
Pour ce faire, il faudrait interdire la pratique des activités susceptibles de détériorer les écosystèmes de la réserve, notamment les terres, les espèces halieutiques, florales et fauniques.
Les communautés locales devraient être mises à contribution dans cette démarche qui exige des visites de terrain, des échanges avec les exploitants sans oublier l’application des lois en la matière. Il est ici question d’éviter le péril.