De nos mères, épouses, filles, sœurs, cousines, nièces et collègues, un des messages forts entendus le 8 mars était lié aux postes à occuper. Au sein de l’administration publique, comme dans le secteur privé, profitant de la journée qui leur est dédiée, les femmes du Congo ont réclamé cette reconnaissance sans renier les progrès accomplis dans ce domaine au fil des ans.
À Djambala, le chef-lieu du département des Plateaux transformé en pôle d’attraction de la journée féminine cette année, l’appel à responsabiliser la femme dans tous les corps de métiers et dans toutes les institutions de la République a reçu le meilleur écho. À la vérité, si elles ne sont pas plus nombreuses à la tête de telle ou telle structure, la raison ne se trouve pas dans une quelconque volonté de les discriminer.
La société étant elle-même tributaire de son fonctionnement, il est des évolutions qui sont irréductibles car même si elles prennent du temps à s’affirmer, l’essentiel est que la dynamique de leur enchaînement ne s’interrompe pas. Telle est la situation de la femme congolaise en matière d’occupation des fonctions étatiques. Le départ s’est avéré timide mais il est indéniable de constater au quotidien comment elle prend la juste place qui lui revient partout où elle est sollicitée.
Et au vu des nombreux postes qu’elle occupe au gouvernement, au parlement, à l’université, dans les médias, à l’hôpital, dans la force publique, dans les unités de production ou dans les instances sportives, nul ne peut nier que la femme Congolaise s’est incontestablement imposée avec le temps. N’oublions pas aussi son rôle capital dans l’équilibre de la société en tant que mère, et partant de la place qu’elle occupe dans bien d’autres sphères. On pense à la femme paysanne, attachée à perpétuer le lien avec la vie première ; la femme commerçante, à la persévérance indépassable.
Dans les postures qu’elles tiennent, les femmes nous apprennent qu’elles sont incontournables. Qui dit le contraire ?