En prélude à l’élection présidentielle de mars 2026, les acteurs politiques intensifient leur présence sur le terrain, mobilisant sympathisants et militants pour mener un travail de fond à la base. A l’instar des partis politiques qui s’affairent à marquer davantage leur présence, Génération Auto-entrepreneuriat semble se démarquer des autres mouvements, au regard de son engagement à apporter des solutions aux problèmes auxquels la jeunesse congolaise est aujourd’hui confrontée.
Des difficultés qui se résument en termes de manque d’emplois décents et pérennes, à l’absence de prise en compte de leurs préoccupations et à la résurgence de la violence dans les grandes agglomérations face à laquelle nombre de nos jeunes se trouvent exposés ; une violence exacerbée par la consommation de drogues de plus en plus dangereuses. Autant dire qu’au-delà de la simple mobilisation à travers les meetings, l’initiative prise par la dynamique « le Patriarche » avec son concept « Génération auto-entreprenariat » s’impose comme une alternative positive.
Seulement, l’engouement que suscite ce concept chez des milliers de jeunes laisse interrogateur quant à son issue, vu les coûts que représentent les mobilisations, les dons de matériel et les soutiens financiers apportés pour soutenir l’entrepreneuriat en milieu juvénile.
L'emploi des jeunes n’étant pas une problématique qui concerne l’Etat tout seul, inscrire ces actions dans la durée aiderait une bonne partie de la couche la plus nombreuse de notre société à s’occuper et à se rendre utile à la société. Formulons le vœu que Génération auto-entrepreneuriat ne soit pas un simple effet d’attrait aux fins électoralistes.