Lorsqu’en 2006 il caresse l’idée de réaliser un ordinateur, Vérone Mankou compte non seulement sur son ingéniosité naturelle mais également sur ses connaissances qu’il fortifie dans diverses entreprises de renom où il occupe tour à tour les fonctions d’administrateur réseau et système et développeur Web. Le projet mûrit au fil des années puis change de trajectoire…
orsqu’en 2006 il caresse l’idée de réaliser un ordinateur, Vérone Mankou compte non seulement sur son ingéniosité naturelle mais également sur ses connaissances qu’il fortifie dans diverses entreprises de renom où il occupe tour à tour les fonctions d’administrateur réseau et système et développeur Web. Le projet mûrit au fil des années puis change de trajectoire…
Il faut attendre quelques années pour voir les premiers dessins d’une tablette tactile née de l’idée de construction d’un ordinateur classique. L’effet de mode que crée Apple à cette période avec son iPhone amène le jeune entrepreneur à croire davantage en son plan de démocratiser, en Afrique, l’outil informatique et internet avec de « petits ordinateurs » portables.
En 2009, alors qu’il n’a que 23 ans, il crée une entreprise, VMK, pour inscrire son projet dans une perspective économique. En 2010, les prototypes peuvent être examinés. Le Way-C (lumière des étoiles), la première tablette tactile sortie des arcanes africains, n’est plus une utopie. Son lancement en 2011 et sa commercialisation l’année suivante créent un buzz médiatique mondial et confirment le talent du Congolais qui mijote déjà de nouveaux projets.
Parmi lesquels celui de la réalisation d’un smartphone sous Android. Le joyau à l’écran tactile, nommé Elikia (espoir en lingala), est présenté le 6 septembre 2012 avant d’entrer sur le marché du mobile le 22 décembre de la même année. Un exploit de plus : le lancement du premier smartphone made in Africa.
$Si le smartphone peut être compté parmi les réalisations que VMK a poussées avec acuité, c’est avec la même ferveur qu’il planche sur le projet de construction d’un ordinateur à moins de 100 dollars. Jeune, il croit également à une jeunesse africaine dynamique, décidée comme lui à relever le défi. Celui de l’essor du continent en plaçant les nouvelles technologies au cœur des stratégies.