Brèves

Autriche : la maison natale d'Hitler expropriée

Le Parlement autrichien a adopté dans la nuit de mercredi à jeudi une loi d'expropriation de la maison natale d'Hitler, ouvrant la voie à une profonde modification architecturale du bâtiment afin que celui-ci ne soit plus un lieu de pèlerinage néonazi.

La loi, adoptée à la quasi-unanimité des députés, est destinée à mettre fin à un long différend entre l'État et la famille propriétaire de cette maison de ville du 17e siècle située dans le centre de Braunau-am-Inn, à la frontière allemande.

La maison doit désormais faire l'objet d'important travaux et abriter à terme une institution pour handicapés, un usage représentant « l'antithèse du nazisme », a déclaré jeudi Josef Pühringer, le gouverneur de Haute-Autriche, où se trouve la localité.

Louée par l'État depuis 1972 afin d'en contrôler l'usage, l'imposante bâtisse jaune où le dictateur est né en 1889 avait déjà hébergé par le passé un centre pour handicapés, une catégorie de la population qui avait été victime du régime nazi.

Les emoji, images-lettres du pays du manga qui ont conquis la planète

Shigetaka Kurita n'en revient toujours pas. Quand ce Japonais a croqué à la fin des années 1990 sur un bout de papier 176 dessins rudimentaires, il ne s'imaginait pas qu'un jour ses « emoji » ponctueraient les messages en ligne du monde entier. 

Ils viennent même d'entrer dans l'Histoire, en rejoignant la collection du prestigieux Musée d'art moderne de New York (MoMA), où ces combinaisons de gros pixels sont actuellement exposées.

« J'ai créé ce que moi-même j'aurais voulu avoir », quelque chose qui « ajoute des sentiments » à de courts et frustrants messages écrits, explique le créateur qui, à 44 ans, a gardé son look start-up. Il travaillait à l'époque chez NTT Docomo, pionnier de l'Internet mobile (i-mode), et « avoir l'honneur du MoMa », c'est plus que ce à quoi il aspirait, confie-t-il lors d'un entretien avec l'AFP à Tokyo.

Du coeur au parapluie, du verre de martini au smiley (à l'époque, un rectangle en guise de bouche et deux accents circonflexes pour les yeux), « ces modestes chefs-d'oeuvre ont semé les graines qui ont permis le phénoménal essor d'un nouveau langage visuel », résume Paul Galloway, un responsable du MoMa.

Douze ans après leur naissance au Japon, la fièvre emoji s'empare de la planète quand l'américain Apple les intègre dans la bibliothèque de caractères de son iPhone. Désormais pléthore (plus de 1.800), ils égayent toutes les discussions, des SMS aux réseaux sociaux, avec parfois des séquences entières d'emoji comme celle imaginée par le joueur de tennis Andy Murray pour raconter son mariage sur Twitter.

 

 

Sans
Vendredi, Décembre 16, 2016 - 16:00
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