Après l’échec de deux montres connectées lancées sur le marché digital, Swatch Group ne compte pas lâcher l’affaire.
Le groupe suisse propriétaire de Longines, Omega et Tissot compte bien concurrencer les pionniers du secteur (Apple et google) en s’affirmant sur le marché des montres connectées.
Pour ce faire, ce groupe entend créer son propre système d’exploitation miniaturisé Swiss Made. Un concept simple d’usage et compatible avec les systèmes standards. « Cela fait trois ans que nous y travaillons. Pour les objets connectés, nous ne sommes qu’au début du marathon », a indiqué Nick Hayek, directeur général du groupe aux Echos.
Un projet mené en collaboration avec le Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM). Il devrait voir le jour, si tout se passe bien, à l’horizon 2018. Swatch Group annoncera alors le lancement d’une montre connectée de la marque Tissot.
Après une année 2016 marquée par un recul de son chiffre d’affaires 10,8%, à hauteur de 7,5 milliards de francs suisses, le groupe suisse investit dans les nouvelles technologies pour relancer sa croissance.
Swatch a donc intérêt à viser de nouveaux marchés pour relancer sa croissance économique. Celui des montres connectées semble le plus approprié.
Par ailleurs, si les ventes de montres connectées de Swatch Group ne sont pas encore très convaincantes, le géant horloger est d’ores et déjà parvenu à mettre au point une innovation de taille.
Ses ingénieurs ont en effet dévoilé la plus petite puce Bluetooth du marché. Une innovation qui se démarque par sa faible consommation d’énergie, ce qui permettra d’augmenter l’autonomie de ses montres connectées à l’avenir.
Le groupe suisse poursuivra dans cette lignée en investissant près de 562 millions d’euros pour ses montres connectées en 2017.